Swann Hewer
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 | Sujet: Chasse. ( Ellena )  Jeu 16 Oct - 17:49 | |
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Ce soir n'était pas un soir comme les autres, ce soir les Démons étaient de sortie, ils avaient faims, très faims. Ils avaient donc décider de se retrouver à la fête foraine, l'endroit rêver pour repérer des proies faciles. Les papillons aimaient bien s'amuser dans les manège et vu le monde personne ne remarquerait leur disparitions. Swann était donc venu, entouré de deux autres démons, ils les avaient rencontré au hasard et ceux-çi c'étaient joint au blond. Ils avaient tous trois la même idée. Les pupille de Swann n'étaient pas marrons comme d'habitudes, elles étaient noirs, noirs de jais et c'était pareille pour ses deux compagnons. Les Démons se mêlèrent à la foule de mortels. Ce soir l'endroit était plein, surtout que les gens en profitaient, ce soir c'était aussi tarif réduit. Swann observait les gens qui passaient autour de lui, humant leurs odeurs. Pour le moment rien de bien intéressant. La musique était assourdissante, mais n'arrivait pas à surpasser les cries de joies ou de peur qui sortaient des différents manèges.
Swann jeta un rapide coup d'œil derrière lui, les deux autres démons attendaient un quelconque signe. Le blondinet se remit alors à marcher tandis que quelques filles se retournèrent sur son passage. D'habitude il se serait prêter au jeux mais là il avait bien trop faim. Ses yeux détaillaient un à un les gens qui passaient à côté de lui. Soudain un homme lui rentra dedans, sans même s'excuser. Le Démon fit volte face et choppa le mec par le col de son tee shirt.
< Tu peux pas faire attention ?! >
Sa voix claqua dans l'air, froide et sévère. L'étranger déglutit alors que Swann le souleva du sol de quelques centimètres. Celui-çi bafouilla quelques excuses et le Démon le jeta sur le sol comme une vulgaire poupée. Entre temps des personnes dévisagèrent Swann. Il les ignora et reprit son chemin. Bravo, il était vraiment de mauvaise humeur maintenant. Soudain il se figea et huma l'air. Il sentit cette odeur sucrée et douce, une odeur indescriptible, une odeur qui lui donna encore plus faim. Un papillon était là et il ne restait plus qu'à le trouvé parmi toute cette foule. La respiration de Swann s'accélérait et il bouscula quelques personne avant de s'arrêter devant un manège quelconque. Il huma l'air, l'odeur ce fit encore plus forte. Il fit un ou deux pas en avant. Là, juste devant lui, le papillon se tenait, observant les gens qui criaient dans la manège. Swann regarda derrière lui, ses compatriotes l'avaient eux aussi remarqué. Un sourire satisfait vint se poser sur ses lèvres alors qu'une lueur étrange et cruelle apparut dans ses lèvres. Il resta là à l'affut, fessant semblant d'observer lui aussi le manège. Tous ses sens étaient en alertes, il ne voulait pas le perdre, ce jeune papillon.
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Ellana Lyyat
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| | Sujet: Re: Chasse. ( Ellena ) Dim 26 Oct - 21:58 | |
| Son pinceau se trempa dans le noir, puis, caressa doucement la surface du papier à la racine d’un arbre, l’artiste peint l’Ombre, puis elle changea de pinceau et dessina au blanc quelques reflets argentés sur le lac. Il faisait beau… enfin, il avait fait beau. Maintenant, la nuit était tombée, mais le paysage toujours en tête Ellana venait de terminer son tableau. Les lumières orangées de la fête foraine dans la nuit devenaient la seule source d’éclairage. Mais Genève n’était pas une ville sombre, toujours éveillée… Et personne, non personne ne remarqua que dans le ciel, il manquait quelqu’un… la reine de la nuit, il manquait ses reflets dorés dans le lac, la lune.
Sous la nuit sans lune, la jeune femme rangea ses pinceaux secs dans une fourre, puis elle mit sa palette dans son sac. Son chevalet, elle décida de le transporter à la main, la lumière manquait trop pour qu’elle puisse l’accrocher à son sac. C’était lourd, mais elle arriverait à le porter.
Elle leva les yeux pour apercevoir les vaguelettes du lac, douces et mélodieuse, sur un ponton, quelques cygnes endormis leur long coup se posant sur leur pelage de soi et leur bec orange caché sous leurs longues plumes. La jeune artiste soupira, regardant ce magnifique paysage calme, comparé à la fête… et cette journée qui prenait fin.
Pourquoi le temps passait si vite ? Elle n’avait le temps de rien, seulement de sortir son pinceau et voilà qu’elle devait déjà le rentrer.
Elle mit son sac sur le dos, et prit le chemin du retour.
Ce soir, elle n’avait pas envi de rentrer, elle se sentait seule plus que jamais, et l’idée de son petit studio vide lui faisait peur. Elle décida de traîner quelques temps à Rive, elle trouverait sûrement des choses à faire pour retarder cette soirée morose qui c’annonçait à l’horizon.
Lorsqu’elle se fendit dans la foule, l’impression de solitude se fit de plus en plus grande, et lorsque son regard se posa sur un couple qui mangeait une barbe à papa, elle ne pu s’empêcher de baisser les yeux.
ELLE était seule.
ELLE avait toujours été seule.
ELLE était célibataire.
L’image de Nero traversa son esprit, puis elle secoua la tête impossible, ce jeune homme était trop parfait, et puis, après ce qui c’était passé avec Drathir, elle ne pouvait se permettre de le revoir. Impossible. C’était de SA faute si les deux sœurs s’étaient disputées pour la première fois. Tout était de SA faute. Elle ne le reverrait plus point.
Elle releva la tête se rendant compte qu’elle c’était arrêter, et se trouvais face aux autos tamponneuses. Les gens riaient, elle avait envi de pleurer.
Ils étaient en familles, avec des amis ou leur amour…
Elle était seule.
Elle se tourna, manquant de rentrer dans quelqu’un, un homme, grand fort muscler. Elle du lever la tête pour voir son visage, et son cœur se déchira, devant elle se trouvait un homme, parfait, beau, ses trais étaient pures… ses yeux d’un noir jais étincelant… elle crut y voir de la colère… mais elle n’en fut pas si sure.
- Excusez-moi…
Elle lui tendit un sourire aimable mais gêner, puis en voulant passer à côté de lui fit tomber son chevalet. Le bois fit un bruit fort lorsqu’il toucha le sol.
Ellana leva les yeux vers l’homme et lui tendit une grimace suppliante.
- Je suis vraiment désolée !
Puis elle se baissa pour reprendre l’engin.
- C’est que… je suis tellement maladroite…
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