revenant du dico bis ( mais cette fois avec ellena X3 )

( rahh, demoiselle tu m'excusera ce retard mais j'ai perdu mes cachier de réponses donc j'ai été obligée de tout réécrire et je suis pas d'humeur en ce emoment... bref, bonne lecture x3 )




Le trajet jusqu’à la vieille ville se passa sans bruit sous les phares des autres voitures. Nero avait senti le regard du papillon posé sur lui les dizaines de minutes qui précédèrent leur arrivée. Le démon, lui, n’avait pas tourné les yeux de la route, presque vide à cette heure tardive où seuls deux ou trois chauffards ayant un peu forcé sur la bouteille et quelques personnes rentrant ou allant au bureau occupaient. Certes, il aurait pût adresser un regard à la jeune fille, ses sens de démons lui en auraient donné la possibilité sans provoquer d’accidents, mais il ne l’avait pas fait. Pourquoi ? A cause de la partie humaine qui continuait de battre en lui… et voir le visage d’Ellena rendu si beau par l’innocence qui la caractérisait lui aurait fendu le cœur, l’aurait fait faire demi tour et l’aurait rendu à Drathir… La mort n’était pas un jeu pour lui, séduire en était un, faire souffrir était un défi pervers, mais tuer était une nécessité, son ticket pour rester en « vie », rien de plus, il n’aimait pas ça, à l’instar de démons comme Sarah, devoir ôter ce qui était de plus cher à chacun : la vie. Que certaines personnes veuillent en finir avec ça, que certaines personnes n’aient pas le courage de vivre ou n’apprécient pas ce qu’ils ont le mettait hors de lui. Il avait envi de prendre ces personnes, de les secouer, de leur crier qu’eux ils étaient en vie, qu’ils ne savaient rien à la mort, qu’ils n’avaient rien à envier à son immortalité car c’était ça qui rendait la vie aussi belle : le fait qu’elle soit si imprévisible, le fait que l’on puisse la perdre comme ça, en un instant et sans comprendre pourquoi… et elle, elle qui était assis à côté de lui, sur les sièges de cuir noir, elle l’aimait, oh oui, elle aimait la vie, il le sentait, et même si elle n’avait pas toujours été facile pour elle, elle continuait de s’y accrocher.
Nero serra un peu plus le volant. Certes, il était partit dans l’intention de la tuer, de la faire tellement souffrir qu’elle l’implorerait, se mettrait à genoux devant lui pour qu’il la libère des souffrances qu’il lui ferrait endurer… mais son intention n’était plus là. Il n’avait aucune envie de ça ce soir, non, il ne voulait pas. Alors il ne le ferrait pas.

Prenant un virage, le coupet sport se gara en face d’un grand immeuble, plutôt vieux et d’architecture victorienne. Il sortit de la voiture et ouvrit la porte à la jeune fille, recroisant pour la première fois depuis leur départ les jolis yeux noisettes.

« Jolie princesse, vous voilà arrivée au château… »

Avec un rire, le démon se retourna en regardant l’immeuble

« Ah … qu’est ce qu’ils ont fait, je leur avait dit de mettre des tourelles et de peindre en blanc ! Pfff, les lutins ne sont plus ce qu’ils étaient ! »

Puis, refaisant face à Ellena, il lui prit la main.

« Vous devrez vous contenter d’un vieil immeuble gris pincesse ! »

le démon ne lâcha pas la main de la jeune fille quand il inséra la clé dans la serrure, faisant grincer la grande porte d’entrée.
L’intérieur était vraiment luxueux : les murs blancs et resplendissant n’étaient rien comparés au rouge vif des tapis qui menaient soit à un grand escalier de marbre soit à un petit ascenseur à la porte dorée vers lequel les deux se dirigèrent.
Nero appuya sur le bouton et fit un sourire à la jeune fille

« Est ce que ça va mieux ? »